Fainéanter comme Paul Lafargue

29 août 2007

"Reconsidérer le travail, c’est rompre avec une tradition de mépris qui trouve sa source dans l’Ancien Régime, quand les nobles avaient défense de s’adonner au commerce. La Révolution Française n’a pas mis fin à cette attitude. On la retrouve au XIXè siècle chez de nombreux auteurs : Paul Lafargue, dans son livre Le Droit à la paresse, recommande à l’homme de ne travailler que trois heures par jour, et de passer le reste du temps à « fainéanter et bombancer."
• Christine Lagarde, Ministre français de l'économie, déclaration à l'Assemblée nationale le 10 juillet 2007.

Je rêve de la maison toute la journée. C'est à pleurer. Je frappe un G et je pense à géranium ; C ? Chambre, chat, café, canapé ! P ? Paolo, plaid, pourpiers ! Il me faut bien vous l'avouer, je crois que je suis paresseuse : je rechigne à me rendre au travail. Non pas que je ne sois pas travailleuse... non non, voyez-vous, ma paresse à moi est là : je rechigne à me rendre au travail. Car ce travail que je fais et pour lequel je me déplace, ne pourrais-je pas le faire, grâce à Internet et à mon cher ordinateur, depuis chez moi ? Non, décidément, la France n'est pas prête à reconsidérer le travail...

Posté par Chiara_Gallerani à 22:28 - Commentaires […] - Permalien [#]

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A tâtons

Le Lys dans la gorge

Commentaires

Chiara

31/08/2007 17:44

Merci Marie ! Au plaisir

marie

30/08/2007 18:13

bien joli blog et bien belle ecriture ... je viens de passer ici un agréable moment ! merci :)

Chiara

30/08/2007 17:12

A la bonne heure Pivoine ! Et que le rouge nous porte chance ;-)

Pivoine rouge

29/08/2007 23:53

Ni la France ni aucun autre pays. Et surtout pas la Belgique, bien connue pour sa productivité. Et sa F.E.B. La flexibilité, pour l'employeur lambda, c'est de travailler mettons, de 6 à 9 heures, de 8h30 à 17h00 (sans pause café ni heure du midi), et de 17 à 24h00. Tant mieux pour les "cadres dynamiques" qui n'ont pas d'horaires (les peuvres, je vais pleurer pour eux) et tant pis pour les secrétaires qui sont payées pour bosser 8 heures par jour et pas plus... Proposons-leur l'esclavage directement, c'est-à-dire travailler 24h sur 24 et sans être payé, juste avec quelques coups de fouet, et je suis sûre qu'ils diront oui tout de suite ! Et ils (les employeurs) ouvriront des usines de fouets pour mettre ça en route tout de suite! Heu, mille pardons, Chiara, je suis aussi un peu révolutionnaire sur les bords (mais en chambre, rassurons-nous, je ne suis pas dangereuse ;-)