Le temps le temps le temps
Semaine passée aussi vite que la nuit tombe... Je m'agite dans tous les sens, je n'arrive à rien. Besoin de lecture et de calme, j'attends le week-end avec impatience, week-end qui cette fois devrait être désert d'homme : Paolo s'en va, papa est parti, personne ne vient. Il est temps que je me retrouve un peu. Je déteste perdre ma vie. Bien sûr ce n'est pas la présence de mon père – ni même celle de Paolo – qui m'ont empêchée ; non, ce qui m'empêche, ce sont les menus du quotidien : une machine à laver en panne, la visite imprévue d'amis que vous ne désiriez pas forcément voir ces jours-là, une avalanche de travail qui vous suspend plus qu'elle ne vous surmène, enfin plus brièvement, ce quotidien qui ne vous laisse pas même le temps de l'écrire.
Et ce carnet me manque et ma toile et mes livres et et et...